Jenny from Scandinavia
Magiciennes…
Vous étiez les gardiennes
D’un royaume secret
Qui nous faisait rêver
Vous aviez, comme les Fées
De longs cheveux bouclés
De grands yeux verts
Et une longue cape pour vous protéger de l’hiver
Dès votre enfance, au son de la harpe
On vous enseignait les légendes ancestrales
Et en tricotant des écharpes
Vous appreniez un thème astral
Les plantes et les senteurs
Pour savoir tout cela par coeur
Un peu plus grandes
Vous participiez aux assemblées dans la lande
Ces réunions au clair de lune
Vous n’en auriez manqué aucune
Combien de nuit avez-vous passé à broder
Sur du tissus des symboles sacrés
En récitant des litanies
Des mélodies jusqu’à l’oubli
Avant que le monde ne se fasse trop dur
On vous berçait avec les légendes d’Arthur
Et tout semblait plus beau
En compagnie de Merlin et Lancelot
Et vous rêviez d’égaler
Cette chère Morgane, la Fée
Magiciennes…
Les hommes ne pouvaient pas concevoir
Que se soient les femmes qui détiennent
Comme un flambeau, un tel pouvoir
Envoutés par votre beauté
Ils se sont laissés séduire
Puis honteux d’avoir succombés, ils ont décidé
Que c’était vous qu’il fallait punir
Alors on vous a chassé
Et vous avez voyagé
De vos vertes collines d’Irlande
A la forêt de Brocéliande
Pour vous rien n’avait changé
Votre don, partout vous pouviez l’exercer
Mais personne ne vous voulez à sa table
Vous n’étiez pas des filles convenables
Et seules les plus courageuses
Faisaient appel à vos talents de guérisseuses
Et vous compreniez plus
Pourquoi personne n’avait confiance
Vous vous sentiez un peu perdues
Il n’y avait aucune raison à leur méfiance
Mais les gens écoutent les rumeurs
Qui colportent toute sortes d’horreur
On raconte, à ce qu’il parait
Que vous sortez sur des balais
Pour voler, dès la nuit venue
Dans les bois et danser nues
Magiciennes…
Les jeux étaient fais, qu’à cela ne tienne
Mais vous ne pouviez pas vous rendre
Non, pas sans vous défendre
Alors vous avez accepté
Leur parodie de procès
Pour leur prouver qu’ils avaient tord
Vous ne jetiez pas de sorts
Ces hommes de loi étaient odieux
Et les autres ne valaient guère mieux
Ils avaient commencé la Chasse aux Sorcières
Et menaient cela à leur manière
Sans raison, par jalousie
On vous accusait d’hérésie
Sous la torture de leur bourreaux
La plupart vous dénonçaient aussitôt
Ils avaient alors un témoignage pour justifier
Tout ce qu’ils avaient inventé
Il fallait donc qu’on vous condamne
A périr par les flammes
Mais vous n’aviez pas peur de la mort
Dans l’au-delà vous viviez encore
Et malgré le temps qui passe
Quelques soeurs suivent toujours vos traces
Prêtes à tout pour nous rendre la vie meilleure
Elles vantent la nature et ses valeurs
Non, votre royaume n’est pas fermé
La porte, il suffit de la pousser
Et après avoir traversé
Les Brumes de ce pays rêvé
Sur une île, vous verrez les gardiennes
Nos amies les Magiciennes
Magician women…
You were the guardians
Of a secret realm
That makes us dreaming
You got, like Fairies
Long curly hair
Big green eyes
And a long cape (coat) to protect yourself from the winter
From your childhood on, to the sound of the harp
You have been told ancestral legends
And by knitting scarves
You learned astral themas
Plants and scents
To know everything by heart
A bit older
You participated to gathering in the moor
Those meetings under the moonlight
You would have missed none of them
How many night did you spend embroidering
Sacred symbols on fabric
Reciting litanies
Neverending melodies
Before the world became too hard
You have been lull(ed?) with the legends of Arthur
And everything seems better
With Merlin and Lancelot
And you dreamed to be the equal
Of this dear, Morgane the Fey (fairy ?)
Magician women...
Men couldn't admit
That women owned
Such a power
Under the spell of your beauty
They let themselves seduced by you
Then ashamed, they decided
That you were the ones who had to be punished
Then you had been chased
And you travelled
From your green irish hills
To (french) Brocéliande Forest
For you, nothing had changed
You can use your gift everywhere
But no one wanted to share a table with you (to invit you ?)
You weren't good ladies
And only the bravest women
Called you for your healing talents
and you didn't understand
Why nobody trusted you
You felt a bit lost
There was no reason to be suspicious
But people listen to rumors
That carry different kind of "hate"
I've been told, apparently
That you go out on brooms
To fly, at night
In the woods to dance naked
Magician women...
Everything was set, whatever
But you couldn't surrender
Without defend yourselves
So you accepted
Their fake trial
To proove they were wrong
You didn't cast spells
But those law men were despicable
And other weren't much better
They started the Witch Hunt
And did it their way
With no reason, by jealousy
They accused you of heresy
Under the torture of their executioner (torturer ?)
Most of people denounced you
Then they got an expression to justify
Everything they invented
You had then to be sentenced
To die by burning
But you weren't afraid about dying
In the hereafter you still live
Eventhough time passes by
few sisters still follow your path
Always up to make our life better
They praise the nature and her values
No,your realm is not closed
You just have to push the door
And after you crossed
The Mist of this dreamed country
On an island, you'll see the guardians
Our friends the magician women
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