

OVO nous plonge dans un univers insoupçonné qui s'agite à nos pieds, un écosystème grouillant de vie et peuplé d'habitants clandestins - des insectes qui travaillent, mangent, rampent, volettent, festoient, luttent et se courtisent dans une perpétuelle explosion d'énergie et de mouvement.

Lorsqu'un œuf apparaît au beau milieu de leur monde, les insectes restent ébahis devant cet objet étrange qui se présente comme une énigme inexplicable - symbole intemporel du cycle de leur vie.OVO, c’est aussi la rencontre amoureuse d’une formidable coccinelle et d’un étrange insecte, nouveau venu au sein de cette frétillante communauté.
L'univers de OVO est tout en contrastes. Sauvage et délicat, ce monde au ras du sol est à la fois tendre et torride, tapageur et silencieux, chaotique et paisible. Lorsque le soleil se lève sur un jour nouveau, le cycle de la vie des insectes reprend son cours, perpétuel et fabuleux.

Comme dans la nature, le monde de OVO ne comporte virtuellement aucune ligne droite. Fidèles au caractère organique des décors, le Mur et la scène sont formés de lignes courbes. L’exception à la règle : la toile d’araignée. Composé de rayons rectilignes, cet objet constitue un paradoxe dans lequel l’art imite la vie... avec l’aide de la géométrie. La toile d’araignée de OVO est faite de sangles synthétiques très résistantes.
Au début du spectacle apparaît un oeuf gigantesque de 6 m de large. Venu du monde extérieur, ce mystérieux objet se présente comme une énigme inexplicable aux yeux des insectes. Ce symbole intemporel de la fertilité et de la régénération réapparaîtra sous d’autres formes durant le spectacle.
Le dispositif scénique le plus imposant est le Mur surplombant la scène en arrière-plan. En plus d’y cacher des oeufs dans chaque recoin, les artistes y grimpent et s’y réfugient, s’en servant comme d’un plancher de scène à la verticale, d’une plate-forme ou d’une aire de lancement.
Au début du spectacle, le Mur est partiellement dissimulé derrière trois énormes membranes rigides, texturés et patinés, qui aident à créer un effet de profondeur. Des trous et des ouvertures pratiqués dans les filets, qui seront retirés un à un au cours du spectacle, révèlent peu à peu la vie secrète des insectes et leur écosystème.
Une fleur motorisée de 6 m apparaît sur la scène. Bien plus qu’un simple accessoire, la fleur est un personnage à part entière. À la fois sculpture, marionnette et automate, la fleur est perçue par les insectes comme l’un des éléments dominants de leur milieu naturel qui suscite curiosité et, parfois, crainte (la fleur est carnivore!).
Trois longues perches évoquant des tiges de pissenlits surplombent le monde des insectes. Les épines dont elles sont recouvertes permettent aux artistes d’y grimper, comme sur une échelle. Une chute d’eau est recréée sur scène, l’effet de l’eau étant produit avec de la glace sèche évoquant aussi la rosée à l’aube. Des graines ressemblant à d’énormes pépins vont et viennent sur le plancher de scène. Elles sont mues par des artistes, blottis à l’intérieur.
Commentaires
Enregistrer un commentaire