Je ne sors jamais sans bijoux et donc, jamais sans ma bague, qui est un anneau tout simple mais gravé du nom de Tokio Hotel. Ils sont une part importante dans ma vie et une source d'inspiration pour ma carrière d'écrivain. La route que je fais avec eux commence à se faire longue et c'est grâce à eux que j'ai l'opportunité aujourd'hui de publier mon premier roman.
J'ai une admiration toute particulière pour les frères Kaulitz, comme c'était le cas un temps avec les frères Hanson, les soeurs Olsen ou dans la littérature, les soeurs Brontë. Etant fille unique, j'envie ce lien fraternel qui uni certaines personnes et qui fait qu'elles ne sont jamais seules, quoi qu'il arrive. Leur arbre familial est bien garni et si leur vie se brise, ils peuvent se raccrocher à d'autres branches. C'est une chose que je ne pourra pas faire.
Mais je me suis assez nourri de la présence de tout ces artistes pour finalement ne jamais me sentir seule. Quand l'unique branche de mon arbre tombera au sol, alors elle ne fera plus qu'un avec la Terre. Et tel un phoenix qui renait de ses cendres ou le soleil qui réapparaît le 25 Décembre trois jours où il est au plus bas, je deviendrai un autre arbre. Je ne serai plus une branche fragile, mais un tron bien ancré dans le sol, qui puisse sa force dans ses racines.
On dit des soeurs Brontë qu'elles étaient seules, alors elles se sont inventées des personnages ; célibataires, elles ont rêvé l'amour. Elles ont laissé derrière elles quelqu'un des plus beaux romans de la littérature anglaise. Des romans plusieurs fois adaptés à l'écran.
L'écriture naît toujours de la solitude. Si on n'est pas seul, alors il n'y a aucune raison de s'asseoir devant une feuille ou un ordinateur pour écrire ce qui nous passe par la tête. Nos pensées, nos souvenirs, des idées... Si on n'est pas seul, ses idées ne viennent même pas à nous. Avec les autres, on répond simplement à leur conversation, on écoute ce qu'ils disent. Finalement, entourés de frères ou de soeurs, même avec quelqu'un d'aussi proche qu'un jumeaux, les frères Kaulitz tout comme les soeurs Brontë, se sont retrouvés parfois seuls. Si seul que leur seule compagnie a été l'écriture. Et c'est cela qui nous lie.
L'écriture comble cette solitude et la rempli instantanément. Dès lors que l'on créé quelque chose, il y a nous et notre création. Nous sommes alors occupé à mile choses : la compléter, l'agrémenter, la rendre parfaite. Et puis la montrer à d'autres. La partager. A nouveau la modifier. Lui donner plus d'importance, la présenter sous différentes formes. Et à nouveau la partager... Alors on gagne un public. Aussi restreint soit-il, il efface cette solitude.
Bill Kaulitz chante à ses fans "Je suis là, quand tu le veux. Quand tu as besoin de moi, regarde en toi et tu me verra". C'est exactement cela. Cette présence, l'inspiration, la création, est au plus profond de nous et ne nous laisse jamais seule. Mais le plus magique, c'est que tel un arbre qui étend ses branches, nos créations comblent la solitudes des personnes qui n'ont pas encore trouvé comment la faire venir à eux. Ils pourront alors se nourrir de nos histoires ou de nos chansons pour combler une solitude passagère ou faire naître en eux un puis d'imagination, auquel ils pourront toujours s'abreuver pour creer à leur tour...
Etre un artiste et créer un univers est une aventure passionnante et merveilleuse. Mon univers rejoint celui de Tokio Hotel, que personne n'a encore exploré ou si peu. Que personne n'a encore analysé ou expliqué, et je veux être la première à le faire. Je veux faire partie de cette aventure et prendre leur train en chemin car leurs messages sont les mêmes que les miens. Des messages importants, qu'il faut transmettre aux gens. Comme mission. ; )
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