Nous avons été voir ce spectacle original et très beau avec les enfants de mon école.
Ce matin, par la magie du spectacle, j'étais dans le ventre de ma mère. Dans un cocoon douillet, entourée de douceur et du charmant sourire de la danseuse.
J'y suis testée plus de trente ans dans ce cocoon. Dans ma petite chambre en haut d'une tour, dans les bois. Isolée et protégée du monde.
Et maintenant que je dois y vivre seule, il me semble bien hostile. Chaque sourire qui ne m'est pas rendu fait un peu disparaître le mien. Chaque méchanceté grignote un bout de ma gentillesse. Chaque reproche injustifié créé une petite boule de mal-être, qui s'aglutine aux autres, jusqu'à former une boule si grosse qu'elle alourdit mon moral.
Quand en plus ma santé fragile se mêle à tout cela, chaque jour peut être pénible à vivre.
Le plus dur quand on n'a plus de maman, c'est de ne plus avoir son regard, ni son rire, ni sa bienveillance.
Ni de cadeau à offrir pour la fête des mères.
Quand j'ai mentionné le pot de fleurs que je voulais lui déposer, on m'a rappelé que ma mère était décédée et que sa fête était la Toussaint.
Alors comment vivre dans ce monde rempli de fêtes quand je ne peux plus les célébrer ? Comment supporter la joie des autres et leur plaisir de se réunir quand pour moi, se ne sera que tristesse et solitude ?
Ce matin, par la magie du spectacle, j'étais dans le ventre de ma mère. Dans un cocoon douillet, entourée de douceur et du charmant sourire de la danseuse.
J'y suis testée plus de trente ans dans ce cocoon. Dans ma petite chambre en haut d'une tour, dans les bois. Isolée et protégée du monde.
Et maintenant que je dois y vivre seule, il me semble bien hostile. Chaque sourire qui ne m'est pas rendu fait un peu disparaître le mien. Chaque méchanceté grignote un bout de ma gentillesse. Chaque reproche injustifié créé une petite boule de mal-être, qui s'aglutine aux autres, jusqu'à former une boule si grosse qu'elle alourdit mon moral.
Quand en plus ma santé fragile se mêle à tout cela, chaque jour peut être pénible à vivre.
Le plus dur quand on n'a plus de maman, c'est de ne plus avoir son regard, ni son rire, ni sa bienveillance.
Ni de cadeau à offrir pour la fête des mères.
Quand j'ai mentionné le pot de fleurs que je voulais lui déposer, on m'a rappelé que ma mère était décédée et que sa fête était la Toussaint.
Alors comment vivre dans ce monde rempli de fêtes quand je ne peux plus les célébrer ? Comment supporter la joie des autres et leur plaisir de se réunir quand pour moi, se ne sera que tristesse et solitude ?
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