Ne prenez rien pour acquis

Rachel & Chantelle

http://twitter.com/RachelLynnnn

Hier, Rachel a eu un horrible accident ! Elle a fait 3 tonneaux avec sa voiture et perdu tout ce qui était dedans... Et d'après la photo, vous pouvez voir que sa voiture est totalement foutue : /

Heureusement les jours de Rachel ne sont pas en danger et si vous avez Twitter, elle sera contente de recevoir un tweet de "Getwell soon" ^^

Comme elle dit, "Dieu était avec moi" et elle rappelle à tout le monde que l'on ne doit jamais prendre la vie pour acquise. Je vois tous les jours des ados et adultes perdre leur temps sur l'ordi à faire des jeux, à surfer sur des sites stupids, à chercher des infos privés sur leurs groupe préféré ou à s'engueuler sur des forums avec des gens qu'ils connaissent même pas ! O_o

Waoh, il est temps d'arrêter. Il est temps de vivre votre vie et ps celle d'un groupe de rock. Il est temp d'étudier, d'apprendre, de lire, de vraiment écouter et s'intéresser aux gens, de découvrir des artistes et pas seulement des célébrités qui passent à la télé, de voir vos amis, de faire la fête, de faire l'amour et le plus important : de réaliser vos rêves.

Alfred de Vigny disait : "une vie réussie est un rêve d'adolescend réalisé". Trouvez ce que vous voulez faire de votre vie, faites des projects, s'ils échouent, faites en d'autres, essayez tous les moyens, mais le plus important : chaque jour avant de vous coucher, quel bilan pouvez vous faire de votre journée ? Qu'avez vou appris ? Qu'avez-vous fait ? Et à la fin de l'année ? Est-ce que vous pourrez être fier de vous ? Et à la fin de votre vie ? Que diront-les gens sur vous ? Qu'est-ce que vous allez laisser derrière vous ?

Si vous réalisez que vous n'avez pas fait grand chose jusqu'à maintenant, il n'en tient qu'à vous de changer. Il est toujours temps de changer.

Time's about to change... yes, we can... ; )

Extrait du chapitre 4 de mon roman "L'Etage Interdit"
Mon héroïne, Anais Parï$, est la fille d'un célèbre glam rocker suédois (Rob Parï$) et d'une écrivain française (Anita Paris). Ce passage est un flashback sur son enfance.

>> Si elle passait autant de bons moments avec ses parents, cela venait du fait que tous deux vivaient de leur passion. Pour les autres enfants, c’était bien différent. La plupart des parents avaient un travail pour vivre et payer les factures, ils n’étaient pas forcément heureux. Quelque fois ils avaient dû abandonner leurs rêves et maintenant ils se sentaient mal dans leurs vies, ils avaient des regrets. Anita avait mit un point d’honneur à répéter à sa fille qu’elle devait toujours faire ce qu’elle voulait dans la vie. Et Anaïs disait que bien sûr, elle ne ferait jamais quelque chose qu’elle n’aime pas. Mais elle ferait de grandes choses, comme ça plus tard, quand elle serait morte, les gens auraient beaucoup de chose à dire sur elle.

De telles paroles étaient surprenantes dans la bouche d’une petite fille mais Anita savait exactement pourquoi elle disait ça. Etant donné qu’aucun enfant ne voulait jouer avec elle au village, Anaïs se baladait seule avec ses chats noirs et un jour ses pas l’avaient mené au cimetière. C’est là bas qu’elle trouva de la compagnie en la personne d’Emma, une vieille dame qui avait vécu la guerre, la Résistance et perdu des frères et sœurs qui s’étaient battu pour le pays. Elle n’avait plus de famille et n’avait plus guère de force non plus. La petite Anaïs l’aidait à porter le lourd arrosoir et arrosait parfois elle-même les fleurs qui décoraient la tombe, pendant que la vieille Emma lui racontait les milles et une aventures de sa vie. Pour Anaïs, le cimetière n’était pas du tout un endroit glauque. C’était le lieu où reposaient les gens qu’on avait aimé. Elle aidait plusieurs dames âgées et écoutaient leurs histoires comme si elle lisait un livre de contes. Une fois, avec l’une d’elle, elle passa devant la tombe d’un adolescent qui s’était suicidé. Il avait seize ans et pour ce que sa vieille amie en savait, il avait toujours été mal dans sa peau. Il n’y avait rien d’autre à dire de lui. Il n’avait pas commencé sa vie. Seuls ses parents venaient déposer un pot de fleurs les jours anniversaires et à la toussaint. Ce n’était pas comme sur la tombe du mari d’Emma ou de son frère, où il venait des voisins et anciens combattant, qui racontaient à Anaïs les péripéties de la Résistance pendant la seconde guerre mondiale. Le jeune garçon reposait là, tout seul, personne ne se souvenait de lui et il avait rien fait de sa vie. A part mourir. Anaïs trouvait cela tellement triste que personne n’ait rien à dire sur lui. C’est pourquoi elle décida qu’elle ferait de grandes choses dans sa vie, comme cela après sa mort, les gens pourraient venir fleurir sa tombe et s’asseoir un moment pour parler d’elle, de la femme merveilleuse qu’elle avait été et des choses qu’elle avait fait.

Aujourd’hui, elle n’avait pas dix-huit ans mais en la regardant n’importe qui aurait vu cette femme merveilleuse que petite, elle avait rêvée d’être. Toutes les critiques et les moments pénibles qu’elle avait vécu ne l’avaient pas démoli. Au contraire, ils avaient fait d’elle une jeune fille très forte qui s’était construit un avenir. Elle était devenue mangaka et faisait diverses illustrations pour des magazines ou des marques.

Pour ceux qui voudraient lire l'histoire entière - avant et après ce passage - envoyez-moi simplement un email à carey.s@wanadoo.fr et je vous enverais le doc word. Car ce roman n'est pas encore publié.