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Affichage des articles du 2014

Ma Petite Couturière

Damien Saez chantait, "Ma petite couturière, elle n'est pas haute couture Mais elle est prête à porter, le monde à bout de bras"  Ma mère était couturière Et j'aimerai l'avoir près de moi Me serrer dans ses bras Les coutures de mon monde ont craqué Le jour où tu nous a quitté Aide-moi à dessiner Un patron à ma taille Une nouvelle destinée Remets-moi sur les rails Guides-moi pour enfiler  Le fils sur la machine C'est un parcours compliqué Mainte fois je me suis trompée Le fils casse et je me ramasse Il faut tout recommencer Je n'en fini pas de pleurer Tout me parait si compliqué Toi tu savais du premier coup Par où passer et trouver les trous Et tu faisais des merveilles Montres-moi à faire pareil A assembler mes idées Et à les surfiler Avec toi, je couds ma robe Je fais mes premiers pas dans la mode Jusqu'au dernier ourlet Elle ne pourra pas s'effilocher De là-haut tu peux être

Reseaux anti-sociaux ?

Ces vidéos sont sur les méfaits des réseaux-sociaux, des portables, jeux vidéos et Internet en général. C'est vrai qu'il y a un réel soucis. Twitter limite nos phrases à 140 characters et Facebook à un seul click, le célèbre "j'aime". Certaines personnes en viennent à ne même plus savoir faire de phrases pour s'exprimer. On se retrouve face à des "j'aime" silencieux.  Dans la deuxième vidéos, il est mis en avant le fait que nous avons des centaines d'amis, qui ont de toute évidence une vie meilleure que la notre. Ils voyagent, sortent, sont en couple, font des choses extraordinaire, quand nous sommes seuls dans notre salon à faire défiler notre mur Facebook, en mangeant un plat surgelé/cuisiné dans la barquette alu... C'est le cas de l'homme de la vidéo, alors qu'on voit sa petite amie qui mange dans son coin sur le canapé en regardant la télé. Bon, c'est bien beau de diaboliser les réseaux sociaux et de vic

Le Silence

Silence can destroy destroy destroy                                   destroy destroy                                             destroy destroy                                                            destroy destroy                                                                            destroy destroy destroy                                                                                                     destroy                                                                                                   destroy                                                                                              destroy                                                              

La Prière

Ma vie  repose toute entière sur une prière J'ai besoin de croire que tout ce que j'ai perdu est arrivé pour une raison, Pour me donner tout ce que j'ai maintenant Une vie rien que pour moi Comme un cahier neuf à remplir page après page Et écrire des histoires, c'est ma spécialité Est-ce que je vais réussir à m'en écrire une qui sorte de l'ordinaire ? Que va-t-il arriver à la pauvre orpheline qui n'a plus de travail, Et guère la santé, comme ses chats Va-t-elle se ruiner pour les soigner et les nourrir ? Que va-t-elle faire de ses journées ? Elle n'a même pas la télé.  Il faut reprendre le scénario Elle veut être écrivain. Très bien.  Elle a déménagé rue Emile Zola, c'est peut être un signe. Elle a quitté sa chambre en haut de sa tour, Là où elle était comme Marie-Antoinette protégée par LaFayette Elle se permettait de gaspiller son argent et de vivre dans le luxe Un retour du terre était nécessaire Plus près

11 Septembre 2001

11 Septembre 2001 A la télé je comprends rien Les Tours en feu Et peu à peu tout s’écroule De New York à Kaboul Depuis c'est l’horreur Des femmes, des enfants en pleurs Tout le monde s’entretue Comme on ne l’a jamais vu Comment rêver Dans ce monde déchiré Que font Ghandi et Lennon N’ont-ils rien appris aux hommes Remarquez, si on pouvait Tous ensemble vivre en paix Je crois, ça se saurait Je voudrais m’enfuir sur une île Pour vivre enfin tranquille Loin de ces guerres futiles Mais quel coin du Globe N’est pas bonheurophobe ? Le monde c’est transformé En un grand théâtre muet Pourtout le monde à peur De croire encore au bonheur Comment rêver Dans ce monde déchiré Que font Ghandi et Lennon N’ont-ils rien appris aux hommes Remarquez, si on pouvait Tous ensemble vivre en paix Je crois, ça se saurait Comment rêver Dans ce monde déchiré Que font Ghandi et Lennon N’ont-ils rien appris aux hommes Rem

Tokyo!

Merci à Liz de m'avoir fait découvrir ces courts métrages.

Piqûre de Bonheur

L'Histoire La chanson

Se Taire

Ne plus parler Ne plus dire ce que l'on fait Ne plus commenter On en dit toujours trop Ou pas assez S'enfermer Dans son petit monde Ne plus répondre  Au téléphone Ne plus voir personne Descendre les volets Glisser Dans le silence De l'ignorance Se raccrocher A son enfance A ses croyances A ses projets A ceux qu'on a aimer Pour trouver la paix Voilà le secret

Sous le Ciel de Migennes

Sous le ciel de Migennes Les heures s'égrainent Tranquillement Le jardinier sème ses graines Une dame cueille de la verveine Comme avant Quand la ville n'était qu'une plaine Autour du Vieux-Migennes Des paysans Des femmes chrétiennes Qui coupaient en julienne Les légumes de leurs champs Soudainement Pour être moderne Une gare se construit à Migennes Et rapidement Ce sont des centaines de Cheminots qu'elle amène Dans les bâtiments Couleur crème De la ville américaine Maintenant Migennes La ville contemporaine Vous attend Car sur scène A l'Escale se déchaîne la société mondaine En dansant Le week-end Comme dans les guinguette du bord de Seine

31 Août 1997

Je me rappelle, c'était un dimanche matin J'ai entendu sur RTL, juste avant "Stop ou Encore" La nouvelle de sa mort Un accident, sous le pont de l'Alma Avait fauché Lady Diana Après la stupeur, vint les pleurs Cette femme que je ne connaissait pas Pourtant me touchait en plein coeur Parce qu'elle était mère et laissait Deux petits princes orphelins Peu après, un problème de vue M'envoyait aux urgences à Paris Dans les couloirs de l'Hotel Dieu J'envoyais mes prières à Lady Di C'était l'anniversaire du Prince Harry 15 Septembre 1997 J'emmenais comme une amulette Mes coupures de magazines Les photos de mes vedettes Je n'étais alors qu'une gamine Mais je croyais à la chance Et mon ulcère perforé  Se résorbait sur ma cornée C'était sans doute un signe des étoiles Envoyé par la Princesse de Galle

Croire

A la fin de la journée, tout ce dont on a besoin, c'est de croire Croire que demain sera une belle journée Pleine d'idées, de projets Croire que quelqu'un là-haut peut nous aider Que les personnes qui nous ont quitté peuvent nous voir Et encore nous aimer Nous protéger Nous guider Envoyer les bonnes personnes Et éloigner les mauvaises de notre chemin Croire que cette fois on va réussir Et s'en sortir Vivre mieux Comme on veut Peut-être à deux ? Croire que demain sera plein de surprise De rire, de joie, de sourire De découverte Qu'on pourra s'émerveiller Rêver Aimer Vivre

Tradition du Dimanche

Quand je parle du Dimanche à mes connaissances, j'ai l'impression d'être d'un autre temps. Pour eux, c'est un jour normal, alors que pour moi, c'est un jour spécial. Un petit jour de fête après une semaine de travail. Je ne me lève pas forcément plus tard, au contraire, il faut profiter de cette journée. Cela commence par un bon petit déjeuné : café chicorée épicée, tartines de pain complet avec différentes confitures, myrtilles, framboises, fruits sec, jus d'orange avec du miel de la forêt. Un festin de saveurs et de senteurs pour les papilles dès le matin !  Je n'allume pas la radio, j'écoute mes propres pensées. Dimanche, le jour du Seigneur. Sunday en anglais, le jour du Soleil. Le Seigneur n'est-il pas une représentation du Soleil ? Celui qui est au plus-haut des cieux. Sa couronne d'épine ne fait-elle pas penser aux rayons du Soleil ? Et les 12 apôtres aux 12 constellations ? Dans son livre "Les Mystiques du Soleil"

L'Aurore

Elle avait longtemps été du soir. On peut même dire qu'elle vivait la nuit.  Et maintenant, son plaisir était de boire son café à l'aurore, sur la petite terrasse bordée par les aromates. La rosée faisait ressortir la douce odeur de la sauge et du romarin. Aucun bruit du centre-ville ne venait encore troubler le silence du jardin. Assise-là, elle admirait avec reconnaissance son petit coin de Terre. Les framboisiers qui traçaient contre le grillage à droite, le mirabellier planté au printemps avec la lignée de myrtilliers devant le mur du fond. Le grand abri de jardin en bois qui gardait ses souvenirs du passé et les affaires de famille. Puis les deux potagers où poussaient les tomates, colonisés par les stolons des fraisiers, la bourrache et les gigantesques plants de topinambours. Une allée de caillebotis en bois contournait tout cela et nous emmenaient le long du grillage de gauche où poussaient des plants de cassis et les premiers myrtilliers plantés à l'aut

Magiciennes - Partie I - Histoire

Magiciennes... Vous étiez les gardiennes D'un royaume secret Qui nous faisait rêver Vous aviez, comme les Fées De longs cheveux bouclés De grands yeux verts Et une longue cape pour vous protéger de l'hivers Dès votre enfance, au son de la harpe On vous enseignait les légendes ancestrales En tricotant des écharpes Vous appreniez un thème astral Les plantes et les senteurs Pour savoir tout cela par coeur Un peu plus grandes Vous participiez aux assemblées dans la lande Ces réunions au clair de lune Vous n'en auriez manqué aucune Combien de nuits avez-vous passé à broder Sur du tissus des symboles sacrés En récitant des litanies Des mélodies jusqu'à l'oubli Avant que le monde ne devienne trop dur On vous berçait avec les légendes d'Arthur Et tout semblait plus beau En compagnie de Merlin et Lancelot Et vous rêviez d'égaler Cette chère Morgane la Fée Magiciennes... Les hommes ne pouvaient

Mardi...

B on, nous sommes mardi et j'ai rien fait de ce début de semaine. I l a plut à verse depuis hier, et au premier rayon de soleil, je vais dans le jardin. L es pieds de tomates souffrent pas mal de ce temps donc bien sûr il faut s'en occuper. L a bonne excuse pour ne pas se mettre à l'ordi et travailler mes romans. T ous les jours pourtant, je me dit qu'il faut lister les perso, reprendre les chapitres... O n m'a fait des sacrées critiques - négatives. Plein de choses de vont pas. M ais c'est cela qui fait avancer et se sont des conseils qui amélioreront mon écriture. G arder le livre comme ça et en refaire la pub, c'est tentant. E t ça marcherait car beaucoup de lecteurs ne sont pas si à cheval sur les détails. O n ne m'a fait que des compliments sur ce livre, ceux qui l'ont lu adorent. R arement une lectrice m'a dit avoir été déçue. Même jamais. G énéralement, elle a été plongée dans l'histoire qui l'a ramené à ses souven

Les Draps du Dimanche

Le Dimanche on change les draps On y a dormi toute la semaine Les cauchemars nous ont fait transpiré Les soirs de cafard, on y a pleuré Des traces de rimmel ont taché l'oreiller Pour les choisir, ce n'est pas facile Quel motif va aller avec tout ce qui encombre l'étagère ? Du dvd de Kill Bill aux tomes de Gustave Flaubert En passant par George Sand et Resident Evil Pour faire face à ce fourbi, je n'ai rien trouvé de mieux Que de simples draps unis qui reposent les yeux Des tons marron et beige pour être en harmonie Avec les meubles de la maison et le lit Mais tout cela manquait un peu de fantaisie J'ai ajouté un plaid rouge pour réveiller la pièce Et pour me réchauffer quand je fais la sieste Maintenant je peux me coucher, en lisant "Les Rouge" De Pascale Fautrier, qui nous raconte son passé. 16 Mai 2014. Pascale Fautrier et moi, au Cabaret de L'Escale pour sa présentation.

Fan-thé-sie

17h. L'heure du thé. C'est un moment privilégié. Tout un rituel. Les boites s'empilent dans le buffet. Chacune est un appel. Earl Grey, citron ou cannelle ? Menthe, jasmin ou caramel ? N'importe lequel est une promesse de voyage. En Inde, en Angleterre dans un cottage A Tokyo dans un hôtel Ou simplement à travers les âges De l'eau chaude dans la tasse Et les senteurs envahissent l'espace Les épices nous enveloppent de leur chaleur Comme si nous étions à 30 secondes de la planète Mars C'est un plaisir intemporel, qu'on savoure comme une escapade En robe Chanel ou tshirt TSquad Avec un bracelet de jade ou M.Cohen Les thés, comme la mode, il y en a des centaines Et en fermant les yeux, ils nous emmènent vers des contrées lointaines Pour agrémenter notre vie quotidienne Tel le Bolero de Ravel ou le dernier tube de Pharrell  Alors ne vous privez pas de cette fan-thé-sie 

Passer la Porte

Le train s’arrêta sur le quai avec l’habituelle annonce : «Laroche-Migennes 4 minutes d’arrêt». Les voyageurs se croisaient. Ils montaient ou descendaient à la hâte, d’un pas décidé. Seule Alice restait sur le banc à fixer le wagon en face. Les passagers franchissaient la porte à intervalle presque régulier, tel un compte à rebours qui égrenait le temps dont elle disposait pour choisir son avenir. Si elle restait à Migennes, elle mènerait une existence paisible, bien que précaire, entre un travail de caissière à mi-temps et les personnes qu’elle connaissait depuis son enfance. Elle continuerait à effectuer les mêmes tâches quotidiennes, à emprunter les mêmes routes, pour aller tranquillement aux mêmes endroits, où elle rencontrerait les mêmes personnes. Mais cette routine était réconfortante. Elle savait exactement ce qu’elle ferait le lendemain. En revanche si elle partait à Paris, la vie serait plus mouvementée. Elle irait à la rencontre de personnes inconnues, devrait se r

Vivre ses Rêves

Il était une fois, un groupe d'adolescentes qui vivaient de musique et de voyage à travers l'Europe. Elles faisaient ce que les autres rêvaient de faire et allaient là où les autres n'avaient pas le droit d'aller. Pour cela elles étaient admirées, critiquées ou jalousées. Tout ce qu'on en disait c'est qu'elles ne feraient rien de leur vie... Des années plus tard, elles vivent toujours les rêves que les autres n'osent pas vivre. Et sillonner l'Europe, ce n'était qu'un entrainement ^^

Mon petit Coin de Terre

Quand j'ai appris que je devais quitter le 5e étage de mon HLM car il allait être démoli, ce fut un drame. Cela voulait dire quitter l'endroit où j'avais grandi, les voisins, le grand bois derrière l'immeuble et les vues magnifiques sur le lever et le coucher de soleil. Je devais emménager avec ma mère qui était déjà très malade et il fallait un rez-de-chaussée. Pour moi, la petite écrivain qui vivait dans son monde, en haut de sa tour, ce fut un violent atterrissage dans le monde réel. Le lendemain du déménagement, ma mère me quittait et dans mon malheur, j'obtins le droit de rester dans cette appartement : un F3 avec un petit jardin. Ce n'était qu'une bande de gazon à l'abandon, avec des petits arbres en bataille et un cerisier mort. L'été dernier, j'ai commencé à l'aménager avec un abris, j'ai fais une ligne d'aromate près de la terrasse et un coin potager où j'ai cultivé quelques tomates. Et j'ai continué cette an